Vous êtes coureuses ou coureurs à pied expérimenté.e.s ou totalement débutant.e.s, vous recherchez des épreuves de course à pied alliant sport, découverte, convivialité et plaisir, sans esprit de compétition ni de performance… c’est un véritable voyage dans le temps que nous vous proposons en devenant coureur des courses d’Antan. Courir comme autrefois.
L’espace d’une journée, vous serez « téléportés » dans l’époque 1900/1920, vêtus à l’identique des coureuses et des coureurs de ces années là.

Le thème historique de la reconstitution donne le tempo, ainsi ces courses trouvent tout naturellement leurs places au coeur des villages au riche patrimoine mais aussi dans le cadre des fêtes de village, fêtes des moissons, brocantes/vides grenier…
De toute évidence, la reconstitution historique étant le fil conducteur de la course, aucun participant ne pourra prendre le départ habillé en tenue sportive contemporaine ou autre déguisement hors sujet (superman, zorro, clowns, gaulois …).
Un jury local désignera les reconstitutions les plus crédibles.

Puis après la course, dans un environnement recréant une ambiance d’époque, vous pourrez partir à la découverte du village chargé d’histoire, d’un marché à l’ancienne, un marché des producteurs locaux, une foire aux livres, une exposition de véhicules d’époque, une reconstitution de classe d’école…

Ce type d’organisation permet ainsi aux villageois non-coureurs de participer pleinement à la mise en place de l’événement.

Depuis la nuit des temps, l’homme est un coureur à pied. Dès son apparition, la course fut le moyen de survie indispensable. On peut imaginer que sans la course à pied, la race humaine aurait probablement disparue de la surface de la terre.

Tantôt devant pour échapper aux prédateurs, tantôt derrière pour capturer le gibier nécessaire à sa survie, au fil des siècles, la course à pied est devenue un moyen de locomotion quotidien, migration, conquête, chasse, travail des champs, l’espace était plus facilement disponible aux plus endurants.

Par jeu aussi, les hommes se sont affrontés sur ce principe : parcourir une distance donnée le plus vite possible…

En résumé, sur 300 000 ans de vie terrestre, il n’y a que depuis quelques décennies que l’humain s’est sédentarisé, se figeant dans l’immobilité destructrice de la passivité. Un corps sans mouvement est un corps qui dégénère !

Heureusement dans les années 70, est apparue la « mode du jogging », de la course libre. Nous avons vu alors des millions de « joggeurs » redécouvrir le plaisir naturel d’évoluer dans l’espace, grâce à leurs 2 jambes. Mais très vite, le mouvement libérateur à été récupéré par le monde économique, tout un tas d’objets inutiles ont été rendus incontournables, et petit à petit le coureur du dimanche est redevenu l’indispensable consommateur nécessaire au fonctionnement du monstre économique.

L’idée de base des courses d’antan est de renouer le lien avec le plaisir simple de courir, de découvrir de nouveaux paysages, de franchir des horizons différents…

En retrouvant les fondamentaux de la course à pied, l’Association Courir Jadis, tente de redonner à la course à pied, son essence originelle, pour se retrouver lors d’une journée joyeuse, d’échange et de partage. Totalement amateur, sans autre but que le plaisir naturel de courir ensemble.

 – Reconstitution historique –

Dans les premières années du 20e siècle, faisant suite à la réapparition des nouveaux jeux olympiques modernes, étaient organisées partout en France et sous différentes formes, des courses de quartiers, des courses de village, des courses de garçon de café, de facteurs, mais aussi des courses de « Midinettes » spécifiquement réservées aux petites mains couturières provenant des multiples ateliers parisiens.

Les coureurs, totalement amateurs, se présentaient au départ en tenue de cycliste, de footbaleur et même en tenue de ville. En ce temps là, pas de sponsors, pas de prime d’arrivée ou de départ, leurs seules motivations étant probablement le jeu : se mesurer les uns aux autres, le temps d’un effort partagé.

C’est cette époque qui sert de support à l’organisation des courses d’antan : 

– un circuit en forme de trèfle pour le spectacle,

– une ligne de départ et d’arrivée commune,

– des dossards minimalistes sur tissu et réalisés au « pochoir »,

– des participants coureuses et coureurs en tenue d’époque, excluant toute idée de déguisement,

– des bénévoles et organisateurs en costumes d’époque,

– un environnement stands, expos, marchés comme à l’époque

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France – Photographie de presse / Agence Rol